Catégorie : Compte-rendu Spéléo

Deux jours et demi de stage dans le Doubs.

1er jour : Pouet-Pouet.

On atteint -100 non sans difficulté. Beaucoup de goujons qui nous font perdre du temps alors que l’on s’attendait à trouver des spits. La lecture de cavité n’est pas évidente, même pour notre cadre ! Mais on a réfléchi et compensé ce manque de spits en cherchant et trouvant de quoi palier avec de l’amarrage naturel.

2eme jour : entrée du gouffre de Jérusalem.

On travaille dans les 2 premiers puits. Une main courante en mousquetons et l’autre uniquement avec des AS et dyneema. Puis on travaille les techniques de réchap, décrochage de coéquipier, montée de charge…

Le lundi matin avant de repartir en début d’aprem, nous travaillons encore les techniques de réchap, les décrochages, les passages de noeuds…

Encore un super stage !!

Avec encore un peu de retard…

Après le point G, et avoir profité d’ un pic nique ensoleillé de début novembre nous voici partis pour nous rendre au départ d’Emeraude.

Nous retrouvons sans difficulté l’accès. Je commence à équiper, avec l’aide d’Ysa et d’Olivier pour l’entrée qui demande à trouver le bon centrage pour éviter un frottement de la corde dans le puis d’entrée.

Arrivés dans la première salle, nous cherchons les AN pour acceder au second puis avec quelques difficultés,  certains n’étant pas correctement perforés. Nous progresssons jusqu’au frac plein vide, puis nous descendons jusqu’en bas de la salle concrétionnée avec Marlène, et nous faisons rapidement le choix de remonter en raison de la présence de CO2 ressentie.

Ysa avait également fait le choix de remonter en amont  en raison de cette meme présence de CO2.

Florence, et Olivier ne fontpas la descente dans la salle concrétionnée, et Olivier se charge de déséquiper.

Dommage que le CO2, nous ait empéché de profiter pleinement de la grotte…

Toutefois, encore un super week-end en Ardèche, d’excellents moments partagés !

Voici le conte rendu avec un peu de retard …

C’est après une soirée extraordinaire, passée en compagnie de François Landry et de sa compagne, que débute notre aventure. Accueillis avec une chaleureuse hospitalité, nous avons savouré leurs récits et leurs anecdotes fascinantes autour de la découverte du réseau du Gampalou. Sous un ciel étoilé, une soirée mémorable…

Le lendemain matin, après un déjeuner copieux qui nous a bien préparés pour la journée, nous nous mettons en route avec enthousiasme pour rejoindre le point de départ de la sortie de la Chapelle Sixtine. Une fois sur place, nous nous équipons dans un brouillard épais et mystérieux. L’atmosphère est presque irréelle, les paysages environnants se devinant plus qu’ils ne se dessinent, enveloppés d’un voile fantomatique. En progressant à travers des pâturages où des gouttelettes de rosée scintillent encore sur les herbes, nous sommes enveloppés par le silence, qui nourrit notre imagination et fait monter l’excitation.

La promenade à la Verlaine prend rapidement fin, laissant place à une expérience plus technique ! Très vite, nous sommes confrontés à une main courante aérienne, particulièrement impressionnante. Pour ma part, cette traversée m’a semblé interminable, et j’y ai consacré un temps bien trop important. Cet imprévu nous oblige à ajuster notre programme initial. François Landry, toujours plein de ressources et d’idées, propose un itinéraire alternatif : plutôt que de poursuivre par les vires pour atteindre la Chapelle Sixtine, nous optons pour une nouvelle boucle, nous dirigeant tout droit vers le paléo-siphon.

Ce changement de plan s’avère être une bonne surprise. Ce parcours alternatif nous permet de découvrir une facette inattendue de ce réseau spéléologique. François, par son accompagnement et ses explications détaillées, nous ouvre les portes d’un univers souterrain riche et fascinant.

Un immense merci à François pour son expertise et sa passion communicative, qui ont transformé cette sortie pour nous tous en un moment très agréable.