Les coups de pot du loup

 

Club Spéléo Canyon de Tullins
17 rue de la Chevalerie
38210 TULLINS
Chez AMOLINI Sylvain

Compte-rendu de sortie Spéléo
Date 26 juin 2024
Participants Anne, Angéline, Jean-Phy, Sylvain et OlivieR
Matériel emprunté Un peu de quincaille
Auteur OlivieR
TPST 6h00

Coucou les p’tis loups, je crois bien l’avoir déjà dit, on prend plus de risques sur la route qu’en spéléo, cette sortie l’a confirmé. Faites bien attention aussi sur les trajets (et évitez la D35, la départementale de l’Isère, pas la cavité !). J’évacue le (mauvais) sujet de suite : au retour, un conducteur qui croit que monter lui donne le droit de ne pas serrer sur le côté, de ne pas ralentir, bref, que la route lui appartient. Je ralentis et serre au mieux mais : heurts de rétroviseurs, limité coup de chance. Je passe sur leur mauvaise foi, retiendrai que c’était bien d’avoir un bon groupe avec soi. La tension se relâche, pas de véritable dégâts, on en reste là.

Le reste, c’est de la spéléo.

Le mercredi c’est permis (mais pas de conduire pour tout le monde) alors …. Rendez-vous chez Sylvain pour une boisson chaude (merci !) et on s’entasse dans ma voiture, tout au moins pour ceux qui sont à l’arrière, et c’est parti pour une sortie d’équipement/découverte/spéléo. Le parking est désert, une fauvette à tête noire nous salue et on s’habille. Il fait bon, direction la grotte. Oui, bon, on sort le GPS pour être sur, on aurait pu se garer plus près, mais on arrive facilement à pied d’œuvre.

Angéline se lance dans l’équipement, ça avance bien et petit à petit, à la queue le leu dans la galerie, on arrive au départ du P37. Puits superbe, belle descente, et confortable main courante circulaire.

C’est là que ça se complique pour moi. Je prends le relai pour l’équipement. Un rabout de corde pour commencer, puis départ de puits. Je me laisse perturber par des spits hors trajet, après avoir éliminé la piste d’un mega grand ‘Y’, je finis par passer par une dev trop déviante ! Je descends pour avancer. Coup de pot, personne n’a râlé d’attendre (il fait un peu frais quand même) et le reste de l’équipe va même rectifier cette partie d’équipement. Merci !

Bas du puits, ressaut, il faut quand même garder une continuité de corde, ça glisse et il faut penser à la remontée. La corde défile et Sylvain me rejoint. Il me faut 2 points au nouveau départ, un nœud avec de bien longues oreilles (de lapin ?) je trouve, mais pas de meilleure soluce sur le moment avant d’attaquer la tête du dernier puits assez basse. Vais-je avoir assez de corde ? On dirait que oui … je descends et là, ben il manque 1m50 ! J’élimine rapidement la possibilité d’utiliser les lacets des chaussures car coup de pot, au dessus on me dit que c’est possible de gagner les mètres manquants. Je remonte, ré-installe le nœud et bingo ! On peut poser les pieds dans la salle « du fond ». Très sympathique, superbe ambiance. Et ce qui ne gâche rien, avec un coin sec pour manger car il est quand même 14h30 passé.

On ne tarde pas à remonter pour se réchauffer. On alterne pour le déséquipement. J’entends souffler un peu, plus haut. Effectivement, le puits est haut, la corde élastique. On s’est fait plaisir à la descente mais un fractionnement peut être sympa. Prochaine fois !

On se retrouve au bas du premier puits et on passe tous par le tunnel de sortie. Magnifique conduit avec toutes ces perles de condensation au plafond ! Une bien belle façon de terminer.

Retour rapide à l’entrée du puits pour récupérer la première corde avant de retourner au chaud à la voiture. On va même en profiter pour admirer au retour les belles cascades bien chargées des Ecouges.

Grand merci, une bien belle grotte en très bonne compagnie.